Homéopathie : le mythe à la peau dure

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L’homéopathie ou : comment ce mythe urbain a-t-il pu prospérer

jusqu’à nos jours ?

L’homéopathie, malgré tous les supporters qu’elle s’est trouvée au cours des années, malgré toutes les pseudo-études qui sont censées prouver son existence, malgré enfin toutes les bêtises que peuvent prétendre les laboratoires (chargés de sa distribution ! Donc des acteurs légèrement intéressés dans cette histoire) , l’homéopathie, donc, n’est qu’une vaste supercherie. Des générations de scientifiques et de médecins se sont épuisées à mener des recherches à ce sujet (voir ici), pour toujours aboutir à la même réponse : l’homéopathie n’a pas d’effet constatable sur les humains, ni même, comme certains le prétendent (à tort), sur les animaux. Ou plutôt, elle ne possède pas en elle-même d’effet. Peut-être est-ce là la cause de tous les débats qui animent les pages internet et les rangs de l’académie. Cependant, ce ne peut être la seule raison qui pousse les gens à croire à l’homéopathie. Et de nos jours, ils sont plutôt nombreux : plus du tiers des français, au jour d’aujourd’hui, consomment des « remèdes » homéopathiques. Mais alors, quelles peuvent être les causes de la longévité de ce qui s’apparente à une « croyance » sans fondement rationnel ou scientifique ? Comment faire pour expliquer à tous ces pauvres gens que les comprimées et autres cachets qu’ils consomment chaque jour n’ont aucun effet bénéfique sur leur santé ?

homéopathie caricature méthode scientifique

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Principes et théories fondatrices de l’homéopathie : des croyances d’un autre siècle

Pour commencer, revenons aux origines, au fondement même de l’homéopathie, à sa création. L’homéopathie est inventée par Samuel Hahnemann aux alentours de l’année 1796, à la suite d' »expériences » justifiant, selon ce grand homme, l’efficacité de sa toute nouvelle médecine.  Celle-ci repose sur le principe de la similitude, que l’on peu succinctement expliquer en ces termes : imaginons un patient atteint d’un trouble provoquant un certain nombre de symptômes, par exemple une toux, des rougeurs, des maux de tête ou de ventre. Le principe de similitude développé par ce bon docteur Hahnemann nous dit donc que les troubles vécus par le patient peuvent être guéris par une substance qui, si elle était administrée à une personne saine, provoquerait exactement les mêmes symptômes que ceux observés chez la personne malade, c’est-à-dire : une toux, des rougeurs, des maux de tête ou de ventre. Il s’agit ainsi d’une forme de cure « du mal par le mal », qui suppose que le malade, en absorbant une dose infinitésimale de la substance, deviendrait plus résistant à quoi que ce soit qui provoque chez lui les symptômes observés.

Ce principe en soi est déjà grotesque : il ne suffit pas, si on a avalé un poison, de consommer un autre poison avec les mêmes effets que le premier pour guérir. J’accorde que la plupart des médicaments sont des substances dangereuses qui ne doivent être consommées qu’en des quantités soigneusement établies, prescrites par les médecins; rien à voir, cependant, avec le principe de similitude évoqué par Hahnemann : si vous prenez un doliprane sans être malade, vous n’aurez pas mal à la tête pour autant. Et, de même, donner de grands coups de tête dans un mur ne soignera pas le mal de crâne d’un patient atteint de fièvres, provoquées par je ne sais quel virus.

Mais pire encore que le principe de similitude, c’est le principe de la dilution qui rend totalement illusoire l’efficacité potentielle de l’homéopathie. Je m’explique : après avoir isolé la substance génératrice de troubles (qui est donc, si vous avez bien suivi, le principe actif du futur remède), on le dilue dans l’eau à plusieurs reprises, pour anéantir son pouvoir de nuisance. Ce qui, somme toute, est plutôt logique à première vue : quand on fait un vaccin, on n’injecte pas une bactérie fraîche et dispo, prête à envahir votre organisme, mais des morceaux de bactéries, voire des bactéries affaiblies.

Cependant, la dilution du produit de base dans le principe homéopathique détruit l’espoir que le remède ait peut-être un jour un quelconque effet positif sur l’organisme ! Et ce, quelle que soit la méthode de dilution employée ! Car, non content d’inventer un principe sans queue ni tête, les soi-disant experts de l’homéopathie se sont aussi amusés à nous pondre différentes méthodes, plus bêtes les unes que les autres, pour rendre leur prétendu médicament parfaitement inefficace. Il faut leur reconnaître un certain travail de finition en la matière.

Parlons tout d’abord de la méthode de dilution la plus courante : la dilution centésimale Hahnemannienne (pour plus de détails, voir la vidéo ici). Chez Hahnemann, on exprime le « degré » de dilution en CH; celui-ci correspond aux quantités suivantes : pour obtenir une dilution de 1CH, on effectue une dilution par 100 du produit mère. C’est-à-dire que, à un volume de 1mL de solution mère, contenant le principe actif, on ajoute 99mL d’eau, pour obtenir la solution diluée de 100mL. Cependant, il n’existe aucun remède homéopathique qui utilise une telle concentration en principe actif : en effet, la théorie de la dilution soutient que, plus le produit de départ est dilué, meilleur sera le « remède » homéopathique. On dilue donc la solution de 1CH obtenue précédemment par 100 pour obtenir la solution 2CH, puis on poursuit de la même façon,  jusqu’à obtenir le CH souhaité, tournant en général autour de 12 à 15 CH.

Ce qu’il faut (absolument!) savoir, c’est que, statistiquement, à partir du 12e CH, et donc encore après ce seuil, le « remède » ne contient plus une seule trace du principe actif censé guérir le patient. Même pas une petite molécule. Pour ceux qui auraient du mal à le croire, voici une petite image qui devrait vous convaincre de l’absurdité de ce procédé : une solution diluée de 10 CH pourrait s’obtenir en diluant une goutte de la solution de principe actif de départ dans le lac Leman. Une seule goutte. Il y a de quoi mourir de rire, mais je suis trop indigné sur le moment. Et certaine dilution, autorisée en France, vont jusqu’au 30e CH ! Donc, si on suit bien le principe, à partir du 12e CH, on dilue de l’eau dans de l’eau ! Il est donc absolument impossible qu’il reste la moindre trace du principe actif dans le remède final !

D’autres méthodes de dilution existent, dans le cadre de l’homéopathie, comme je l’ai déjà mentionné : ainsi, la dilution Hahnemannienne décimale reprend exactement le même principe que la dilution centésimale du même nom, sauf qu’on ne dilue plus les quantités par 100, mais par 10 ; ce qui ne change rien du tout au final, puisque le nombre de dilutions augmente également. Enfin, la dernière méthode, la dilution Korsakovienne, dernière des dilutions validées par l’homéopathie, enfonce plus profondément encore le clou de l’inutilité de l’homéopathie : on commence par diluer, comme pour la méthode centésimale Hahnemannienne, la solution de principe actif par 100, puis on vide le récipient qui contenait la solution diluée, et on le remplit d’eau. On obtient alors une solution diluée de 2K. Puis on vide à nouveau le récipient, et on le remplit, et ainsi de suite, autant de fois que jugé « nécessaire ».

Une fois ces multiples dilutions effectuées, on asperge des granules de sucre avec l’eau (pardon, la « solution diluée ») et on les enferme dans de petits tubes colorés, qui seront vendus ensuite dans les pharmacies. Bien sûr, cette histoire de dilution est l’argument phare des détracteurs de l’homéopathie (ce qui est parfaitement logique) qui n’hésitent pas à enfoncer le bouchon avec des consommations publiques de boîtes entières de remèdes homéopathiques, avant les discours. Les orateurs arguent (à raison) qu’il n’y a plus de principe actif dans le prétendu médicament, donc rien qui puisse nuire à leur santé (ce qui est discutable) : c’est comme avaler des morceaux de sucre sans rien ajouter.

Mais depuis le temps que l’homéopathie existe, me direz-vous, si malgré tous ces arguments (qui, si vous êtes honnêtes, sont plus que recevables), les gens continuent à utiliser les remèdes homéopathiques, c’est qu’il y d’autres explications, scientifiques si possible, en faveur de l’homéopathie ? Désolé, mais la seule théorie émise pour appuyer ce raisonnement très discutable, c’est la théorie de la mémoire de l’eau, développée par le chercheur Jacques Benveniste et son équipe en 1988, selon laquelle l’eau, en contact avec d’autres substances chimiques, aurait la propriété d’absorber et répliquer les propriétés de ces molécules. Une théorie développée en collaboration avec les laboratoires distributeurs des remèdes homéopathiques (ça alors, comme c’est étrange), et dont le protocole expérimental a largement été remis en question depuis. De toute façon, cette théorie, appliquée au cas de l’homéopathie, demeure une ineptie complète : comment voulez-vous affecter des molécules d’eau de manière durable, si les molécules du principe actif sont diluées dans un volume d’eau des billions de fois supérieur au leur ? La plupart des molécules d’eau n’ont même jamais été en contact avec une molécule de principe actif. Vous auriez plus de chance de gagner au loto que de trouver une molécule de de principe actif dans un comprimé homéopathique de degré supérieur à 12 CH.

caricature homéopathie

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Tout cela pour en venir à la conclusion sans appel qui suit : scientifiquement parlant, l’homéopathie est une aberration totale, une mystification, une croyance pour les crédules qui ont peur des vrais médicaments. On me dira qu’avec un remède homéopathique, on ne risque rien du côté des effets secondaires. En même temps, il est difficile d’engendrer quelque effet que ce soit chez une personne lorsqu’on ne contient que des excipients sans intérêt (et encore, attention à ce que vous consommez, voir ceci pour ceux qui comprennent bien l’anglais!). On me dira encore que de nombreuses études semblent avoir prouvé l’efficacité de l’homéopathie. Je répondrais qu’on en trouve tout autant, si ce n’est plus, qui démontrent le contraire (la preuve : ici, ici, ici), et j’irai même plus loin : les parlements internationaux ont déjà reconnu l’absence d’efficacité concrète des remèdes homéopathiques, ainsi l’EASAC a-t-elle publiée un communiqué qui soulignait l’aberration scientifique que représentait l’homéopathie pour la médecine dans sa globalité.

Les origines d’un malentendu : l’effet placebo n’est pas l’homéopathie

Alors, comment expliquer les histoires et témoignages de personnes qui guérissent miraculeusement, du jour au lendemain, en usant de remèdes homéopathiques ? Si l’effet ne vient pas des « médicaments », deux explications : soit la personne souffrait d’un mal bénin, qui s’est dissipé de lui-même, sans l’aide du remède qui est de toute façon sans effet, comme nous l’avons montré plus haut ; soit, la personne en question ne souffrait pas d’un trouble physiologique, mais plutôt psychologique. Nous entrons alors dans le domaine du placebo, deuxième grande ligne de débat en ce qui concerne l’homéopathie.

Pour faire simple : l’effet placebo, même s’il demeure impossible à expliquer/quantifier avec précision, s’observe dans certaines occasions particulières chez tous types de personnes. Imaginons deux patients atteints de la même maladie, ou du même trouble : l’un mobilise toutes ses facultés mentales pour lutter contre la maladie, l’autre au contraire ne croit pas en sa guérison. Le premier guérira plus vite et facilement que le second : c’est ce que l’on appelle l’effet placebo. Ce  mécanisme est au cœur du « fonctionnement » de l’homéopathie : le patient prend un médicament, il sera donc consciemment ou inconsciemment plus sûr de sa guérison, donc aura plus de chance de guérir que si l’on ne le lui avait pas donné; à noter que cette méthode ne fonctionne pas tout le temps, avec tout le monde, ce qui la rend si difficile à identifier et à comprendre entièrement. Ce qui pourrait être la cause des résultats improbables que l’on obtient parfois lors des études menées sur l’efficacité de l’homéopathie : des échantillons trop petits entraînent une falsification des résultats et amènent à de fausses conclusions, comme cela a été le cas à un certain nombre de reprises dans le cas d’études prouvant soi-disant l’efficacité de l’homéopathie.

Ainsi l’homéopathie n’est qu’un vecteur de l’effet placebo. Pire, elle se base entièrement sur cet effet, pas sur une quelconque efficacité de sa part, en espérant que la personne absorbant le remède croira suffisamment dans son efficacité pour faire le travail et débarrasser le patient des maux qui le taraudent .

Cet aspect de l’homéopathie est d’autant plus important que le remède a la prétention de « s’adapter » à celui qui va l’utiliser : selon sa taille, son poids, sa couleur de cheveux, son signe astral… Les descriptions données à l’origine par Samuel Hahnemann sont d’une précision redoutable, quant à la catégorie de personne censée user de tel ou tel remède (pour un exemple probant, cliquer ici) . Certes, il n’est pas nouveau d’adapter le remède à celui qui le consomme : c’est déjà le cas pour les médicaments « traditionnels », qui ne sont pas tous recommandés aux mêmes personnes, avec notamment des interdictions pour les jeunes et très jeunes enfants, les gens âgés et les femmes enceintes, les diabétiques ou tout autre maladie, situation à effet durable sur l’organisme. Cependant, que voulez-vous adapter dans un pseudo-remède qui ne contient rien d’autre que des excipients ? La quantité de sucre ? Quelques gouttes de colorant alimentaire pour faire joli ? Cette prétendue adaptation n’a d’autre but que de rassurer le consommateur, de l’amener à croire dans le médicament, et ainsi maximiser l’effet placebo. Toute la discussion avec l’homéopathe, qui cherche à obtenir de prétendus renseignements pour vous prescrire la meilleure boîte de sucres mouillés, je veux dire de remèdes homéopathiques, participe à la création de cet état psychique le plus favorable à l’effet Placebo. Donc, en résumé, la visité chez l’homéopathe est plus efficace comme traitement que le médicament qu’il vous prescrit.

On pourrait donc imaginer bien d’autres manières de « guérir » les patients en employant de nouvelles sortes de « médecine »: sucer des cailloux peut-être, ou bien tourner trois fois sur soi-même en chantant. Du moment qu’on y croit, tout est possible ! Ce qui pose un véritable problème, en revanche, c’est lorsque le patient est confronté à des défaillances importantes de l’organisme, qui ne peuvent pas être endiguées seulement par l’effet placebo : les tumeurs, les maladies violentes comme la méningite, qui ne peuvent être soignées que par des traitements appropriés, et pas par des discours et des pilules vaguement sucrées. L’homéopathie peut donc devenir un véritable problème de santé publique, surtout lorsqu’on sait qu’ un français sur trois consomme régulièrement des remèdes homéopathiques. Dans certains pays, ce phénomène a été identifié et reconnu comme tel : en Australie, une étude menée par le National Health and Medical Research Council (une agence de santé) a démontré que les résultats obtenus lors d’expériences censées prouver l’efficacité de l’homéopathie s’expliquaient simplement par l’effet placebo (et les conditions expérimentales, qui n’étaient pas toujours optimales).

Les raisons d’une telle longévité : les acteurs travaillant dans l’ombre

On a donc vu et prouvé (je vous encourage à aller consulter les différents liens que j’ai laissés dans les paragraphes précédents) que l’homéopathie n’était pas, en soi, un remède, mais en appelait à l’effet placebo pour convaincre ses utilisateurs de sa prétendue efficacité. Or, il s’agit d’arguments relativement connus, répétés et relayés par les scientifiques, les médecins, l’académie, et tous les détracteurs de l’homéopathie en général. Ce qui veut dire que le grand public est au courant des études scientifiques, et devrait théoriquement savoir à quoi s’en tenir avec l’homéopathie. Mais alors, qu’est-ce qui pousse les gens à croire en ce genre de remèdes, et pire, à justifier le remboursement de ces morceaux de sucre, je veux dire de ces granules, par la sécurité sociale ?

Pour commencer, il y a bien sûr les gens comme le professeur Joyeux, ou le docteur Gérard Pacaud, des scientifiques et des médecins qui sont convaincus que l’homéopathie est bénéfique et qu’elle possède d’authentiques effets sur les malades. Ou peut-être qu’ils y voient simplement un moyen de « soigner » les patients qui n’ont pas vraiment besoin de médicaments, mais qui s’obstinent à se croire vraiment malades, et qui réclament absolument un traitement : c’est le cas de nombreuses personnes âgées, par exemple. Il y a aussi les médecins généralistes, qui ne veulent pas prescrire de médicaments trop violents à des personnes qui ne sont pas réellement malades et qui les redirigent vers des traitement garantis sans aucun effet secondaire…

Dans cette même veine, on retrouve les sceptiques de la médecine traditionnelle, qui ne choisissent pas un médicament en fonction de ce qu’il permet de guérir, mais plutôt selon les effets secondaires qu’il pourrait engendrer. Les paranoïaques, ou ceux qui se défient des médecins (qui ont pourtant mené de longues études en la matière!), préféreront parfois se limiter à des remèdes peu coûteux, et surtout qui leur semblent moins dangereux que des médicaments contenant pourtant des principes actifs susceptibles de les guérir. Enfin, certaines personnes, plus fragiles, ou plus influençables suivront l’effet de mode, voire se convaincront elles-mêmes de l’efficacité des remèdes homéopathiques, après avoir constaté « l’effet du remède », alors qu’il ne s’agira en réalité que de l’effet placebo, ayant bien peu de rapport avec l’efficacité réelle du « médicament ».

Et enfin, bien sûr, il y a les commerçants, les laboratoires fabriquant les médicaments, qui ont tout intérêt à poursuivre dans la veine de l’homéopathie : ces médicaments qui ne coûtent rien à développer puisqu’il n’y a rien dedans, à part des excipients, et qui se vendent comme des petits pains en France, première consommatrice européenne de ces prétendus remèdes. Ces mêmes laboratoires qui, au travers des lobbys, défendent aussi l’homéopathie sur le plan juridique : c’est tellement plus crédible, un médicament, lorsque c’est remboursé par la sécurité sociale, même seulement à 30%. Ces laboratoires qui n’ont d’autres intérêt que de vendre le plus possible, pour se faire le plus d’argent possible, et qui ne se soucie guère de l’efficacité réelle ou fictive d’un remède, du moment qu’il rapporte. Même les homéopathes dénoncent les activités de certains laboratoires par rapport à l’homéopathie.

En conclusion :

C’est donc un ensemble de facteurs qui empêchent la science de triompher de cette plaisanterie que représente l’homéopathie pour notre société actuelle. Pour autant, elle n’a pas non plus réussi encore à s’imposer comme une médecine à part entière : l’académie veille et proteste à juste titre contre cette éventualité grotesque et atterrante. Et, de part le monde, l’avis est loin d’être unanimement favorable à l’homéopathie (notamment, en Australie et aux Etats-Unis).

De quoi nous rassurer et nous dire que l’homme, malgré son don prodigieux pour faire exactement ce qu’il ne faut pas, peut encore faire preuve d’un peu de bon sens.

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